Grrrrrrrrrrr. Je haïssais ma vie au plus haut point. J'avais commencé à oublier Julian et tout le mal qu'il m'avait fait, grâce notamment à Matthew et ses soirées mais aussi grâce à Andrew, à qui je pouvais partager ma douleur car nos histoires de coeur étaient similaires. Je commençais à peine à me détendre, à savourer pleinement mes vacances et voilà qu'un fichu mail venait tout gâcher.
En fait, je m'étais connectée sur le net pour voir si mes amis étaient eux aussi connectés. Je voulais leur dire que Julian était presque de l'histoire ancienne. J'imaginais déjà Brittany et Ashley sauter de joie dans la maison. Au lieu de ça, javais reçu un mail, du bureau, qui disait :

Chère Mademoiselle London Teague,

C'est avec un grand plaisir que je viens vous adresser mes sincères et chaleureuses félicitations pour votre promotion bien méritée au poste d'agent spécial.

C'est pour vous la reconnaissance de vos actions et la concrétisation d'un parcours remarquable, fait de compétence, de professionnalisme, et de sens du devoir sans partage.

Je vous renouvelle, chère mademoiselle London Teague, toutes mes félicitations et vous prie de croire à l'assurance de ma haute considération.

Mr. Ashworth, directeur du bureau de New York

Non mais c'était une blague ? Moi, j'avais une promotion alors que je n'en voulais pas ? Mon sang n'avait pas qu'un tour dans mes veines et bouillonnait de rage. Je m'emparais de mon téléphone et composais le numéro de Stephen, que je soupçonnais d'être à l'origine de tout cela. Malheureusement pour moi, et heureusement pour lui, j'étais tombée sur sa messagerie.
Après m'être relativement calmée, j'avais décrété qu'il me fallait un verre et c'est donc tout naturellement que j'étais descendu au bar. En me voyant arrivée, la barmaid, July, avait déjà entrepris la confection d'un mojito bien frappé. Elle avait l'habitude de me voir et à force, elle savait déjà ce que je commandais et je n'avais donc plus besoin de le lui dire. Je m'installais sur un tabouret du bar et à peine mon verre devant moi, je le pris et le bu cul sec.

Cette promotion, au lieu de me ravir, me faisait chier au plus haut point. Bon j'admets qu'il y a quelques années, entrer au FBI, me faisait chier aussi mais c'était avant que ma vie en dépende. Lorsque Montoya était sorti de prison, non seulement je n'avais pas été prévenue mais en plus, j'avais été mise sous protection de FBI. Evidemment, j'avais repéré ceux que j'appelais les MIB car leur surveillance était loin d'être subtile. Puis il y avait eu tous les cadavres placé sur mon chemin. Leur mort me paraissait tellement injuste que j'avais décidé de mener mon enquête en parallèle de celle du FBI. Néanmoins, si après tout ça, j'étais entré au FBI, ce n'était que dans le but d'aider, pas pour devenir comme mon père. Or, c'était exactement ce que je devenais en acceptant de devenir un agent spécial.
Ma rage était telle que j'avais appelé Stephen sur le champ pour lui demander des explications. Nul doute qu'il me rappellerait après avoir eu mon message mais il allait attendre un peu, pour être sur que je sois un peu plus calme. En attendant, j'étais descendu au bar de l'hôtel, histoire d'oublier tout ça pour un moment.
A peine étais-je assise que July posa devant moi un mojito que j’avalai d'une traite sous son regard interloqué.

- Non ça ne va pas du tout, mais alors pas du tout, disais-je en posant le verre sur le comptoir. Remet m'en un autre et je te raconte.

Pendant qu'elle me préparait un autre verre, elle me demanda si j'étais encore tombée sur un gros lourd qui m'avait collé toute la journée. Si ça n'avait été que ça, je n'aurais pas été dans cet état et surtout, je lui aurais déjà tout raconté.
Une fois qu'elle était de nouveau devant moi et mon verre à porté de main, je commença mon récit.

- C'est pire que ça July. J'ai eu une promotion.

Si elle avait été surprise lorsque j'avais avalé mon premier verre cul sec, cette fois, je ne saurais décrire son expression.

Depuis mon arrivée à Coconut Island, je fréquentais assidument le bar et donc, j'avais fait connaissance de July, la barmaid. Il était facile de lui parler, un peu comme Luigi à New York, le patron de notre bar préféré. Même s'il avait la cinquantaine, il était à l'écoute des jeunes et savait ce qu'il leur fallait.
Bref, j'expliquais à July la raison de mon humeur massacrante. Evidemment, elle ne comprenait pas ma réaction. Elle me disait que je devrais être super excitée, que tout le monde rêvait d'avoir une promotion. Sauf que je ne suis pas tout le monde et que depuis longtemps, je vais à contre sens.
Je bu une gorgée de mon verre, lentement, laissant le liquide me bruler la gorge avant de lui répondre.

- Je sais bien que beaucoup de monde rêve d'une promotion et parmi eux, il y en a qui rêverait de ce boulot, lui répondis-je calmement et consciente de la chance que j'avais, mais moi, je n'en veux pas de cette promotion. Si je l'accepte, je sais que ça ne se terminera jamais.

July n'était pas au courant de la façon dont je gagnais ma vie, ni la raison pour laquelle j'y avais été admise. En fait, elle ne connaissait que mes déboires amoureux d'avec Julian et à mon sens c'était bien suffisant.
Je reprenais une gorgée de mojito quand mon téléphone sonna. Je m'excusais auprès de July et j'allais répondre un peu plus loin.
Après quelques minutes, je revenais au bar. Je n'étais pas très contente de cet appel de mon supérieur qui m'annonçait ma promotion et je le lui avais fait savoir. Bien entendu, je lui avais signifié que je la refusais mais tout en lui donnant le nom d'un collègue tout aussi doué que moi et surtout plus expérimenté et qui lui rêvait de cette promotion.

Avant que je ne réponde au téléphone, July m'avait dit de refuser cette promotion et c'était bien ce que je comptais faire mais pour ça, il fallait que je contacte mon patron.
Justement, quand mon téléphone avait sonné, c'était le nom de mon patron qui s'était affiché. C'est pour cela que j'avais répondu au lieu de répondre de suite à July.
La discussion était assez animée. J'avais même été jusqu'à dire que si cette promotion ne m'était pas retirée, je démissionnais. Autrement dit, je ne leur laissais pas le choix.
Quand j'étais revenue au bar, July n'y était plus, étant allée servir des clients mais peu de temps après, elle était de retour devant moi.

- J'ai refusé la promotion mais ç'a été dur, répondis-je en souriant légèrement. Mon patron ne voulait rien savoir mais j'ai réussi à le convaincre, sinon, je démissionnais.

Un petit rire hystérique avait ponctué la fin de ma phrase. J'avais utilisé le chantage pour parvenir à mes fins et j'en étais pas très fière mais ça avait marché. Cette promotion, à laquelle je ne tenais pas, finissait à la poubelle. Du moins, jusqu'à la prochaine fois.
Maintenant, il ne restait plus qu'à l'annoncer à Stephen quand il me rappellerait, enfin, s'il n'était pas déjà au courant, chose dont j'étais sure qu'il l'était en ce moment même. Par là, je voulais dire que mon patron était surement en train de téléphoner à Stephen en ce moment même pour lui dire que j'avais refusé ma promotion. Il n'allait pas être d'accord avec moi mais il comprendrait, car lui seul savait ce qu'il y avait au fond de mon coeur. Cette chose qui m'avait empêché de vivre mes rêves et qui continuait de le faire.

Quand July était revenu au bar après avoir servi les clients qui venaient d'arrivé, je lui raconta que j'avais refusé ma promotion en menaçant de donner ma démission. Il faut dire que j'étais très sure de moi en le faisant car, l'ambition de mon patron, c'est justement de me donner cette fichue promotion et il avait un allier de poids en la personne de Stephen. Mon parrain connaissait mieux que quiconque mes capacités. Après tout, ce n'était pas par hasard que deux ans auparavant, il était venu me chercher devant mon université pour me demander de travailler sur un dossier avec lui. J'avais refusé, évidemment, et je l'avais quitté assez en colère mais quand quelques jours plus tard un cadavre s'était dressé sur ma route, je n'avais pas voulu resté en dehors de l'enquête et donc, j'avais collaboré avec lui.
En entendant la nouvelle, July me dit qu'elle payait sa tournée et elle me servi un autre mojito avant de se prendre une bière. N'ayant pas fini le précédent verre, je me dépêchais de le faire afin de trinquer avec elle.

- A la tienne July, lui répondis-je en retour en faisant cogner mon verre contre sa bouteille, et que plus jamais on ne reçoive de promotion dont on ne veut pas, ajoutais-je en riant.

July m'imita et se mit à rire également puis nous avons toutes deux bu une gorgée. Heureusement que je tenais assez bien l'alcool moi, sinon, je serais vite saoule et il parait que c'est pas beau à voir. D'après mes amis, la dernière fois que c'est arrivé, j'ai couru dans le jardin pour me rouler dans l'herbe à la manière d'un chien avant de me vomir dessus. Ashley et Brittany n'ayant pas été capable de me mettre sous la douche et de me déshabiller, ce fut Steven et Jason qui s'en étaient chargé et de ce fait, le lendemain, j'avais eu le droit à toutes sortes de réflexions.

La première fois que j'étais venue au bar de l'hôtel, c'était July qui m'avait servit et depuis, c'était souvent elle qui le faisait. De ce fait, au fil du temps un lien s'était créer entre nous. Dans sa façon d'être, elle me rappelait Brittany, elles avaient toutes les deux ce coté délurée que j'appréciais, moi qui avait perdu toute démence lorsque le destin avait fait basculer ma vie en enfer. Il y avait aussi un peu d'Ashley pour son coté franchise et puisque Ashley et Brittany étaient mes meilleures amies, c'était obligée que je m'entende bien avec July.
On trinquait allègrement à ma promotion refuser. D'ordinaire, c'est pour une promotion obtenu qu'on trinque, pas parce qu'on la refuse mais, je ne faisais jamais les choses comme tout le monde. Ce n'était pas que je tenais à me démarquer des autres, loin de là, c'était juste que je tenais à faire les choses à ma manière, à mon rythme. Peut-être qu'un jour j'aurais envie de ce poste d'agent spécial et peut-être qu'à ce moment-là, cela me sera refuser mais au moins, j'aurais attendu d'être prête.
July me demanda combien de temps je restais encore, qu'elle n'avait pas envie que je parte. Moi non plus je n'avais pas envie de partir mais il le faudrait bien.

- Je reste encore quelques semaines normalement. J'ai obtenue des vacances anormalement longue, maintenant je comprends pourquoi, lui répondis-je en souriant. Tu te rends compte que mon patron m'a accordé six semaines de vacances ? Je ne comprenais pas pourquoi j'avais le droit à ce traitement de faveur, maintenant, si. Il voulait surement me mettre de bonne humeur pour que j'accepte cette promotion. J'éclatais de rire puisque à ce moment, je venais de comprendre la raison de la générosité de mon patron, mais aussi celle de Stephen qui m'avait payé les billets d'avion.
July m'avait suivi dans mon rire. Nous entrions dans un fou rire quand me revinrent en mémoire des paroles dîtes par Lauren, la propriétaire de l'hôtel et donc la patronne de July. Elle m'avait dit qu'un poste important allait se libérer au commissariat de Coconut. Bien sur, je n'avais pas envie de devenir flic, plus maintenant. Vous vous imaginé tous les flics qui rêvent de devnir agent du FBI et moi qui suis agent fédéral redevenir simple flic ? Le monde à l'envers. Néanmoins, ça me donnait une idée qu'il faudrait que je creuse. Je gardais cette idée dans un coin de ma tête et ajouta à July :

- Apparemment, tu n'es pas la seule à ne pas vouloir me voir partir. Il y a quelques jour, ta patronne m'a dit qu'un poste important de la police locale allait se libéré et que si j'en avais envie, je pourrais y postuler. Le problème, c'est que ma vie est à New York, mes amis y sont, ma grand-mère aussi et puis, ma mère vit toujours à Albany, la ville de mon enfance. Si je viens vivre ici, je les verrais moins souvent. D'un autre coté, je ne risquerais pas de croiser Luke ou Julian, ce n'est pas négligeable.

Je voyais July espérer que je reste, elle semblait entrevoir ce que nous pourrions faire toutes les deux et cela ma fit rire une nouvelle fois.

Si en vacances on pouvait se faire de réelles amitiées, alors je pouvais affirmer que July était devenue une véritable amie. Elle ne me jugeait pas et tout comme mes meilleurs amis New Yorkais, elle acceptait d'en savoir peu sur moi. Bon c'est sur que ce n'est pas dans un bar que je vais lui raconter avoir vu mon père mourir dans mes bras en se prenant une balle qui m'était destinée, ni lui raconter qu'il y a deux ans, j'ai parcouru les Etats-Unis d'est en ouest pour retrouver l'assassin de mon père qui me pourchassait, etc mais peut-être qu'un jour, je le lui raconterais parce que je saurais qu'elle serai là pour moi et que réciproquement.
Mon départ de l'île serait surement un déchirement. Malgré tout, j'y avais rencontré des personnes sympa et puis le cadre était idyllique mais je savais aussi que mon boulot, mes amis, mes collègues et même mon patron allaient me manquer. Je ne montrais que rarement mes sentiments, encore plus depuis la fuite de Julian, mais ça ne voulait pas dire que je n'appréciais pas les gens. C'est juste que dire adieu était trop douloureux pour moi.

- Peut-être que le poste est sympa mais malgré ce que je dis, j'aime mon boulot au FBI, lui répondis-je quand elle m'expliqua que Lauren lui avait trouvé ce job de barmaid et que le poste au commissariat devait être cool pour qu'elle me le propose. Mes collègues sont cool et puis, je suis une citadine pur souche. Tu vas me prendre pour une folle mais c'est trop vide ici. Les immeubles sont bas comparé à ceux ne New York et au niveau du travail, je risquerais de m'ennuyer, finissais-je par lâcher. Et oui, j'aimais l'action, la montée d'adrénaline d'une enquête qui pouvait nous conduire dans la noirceur la plus profonde des personnes qu'on rencontrait. Girouette moi ? Hum, non, juste difficile à cerner, même pas moi.

Parler avec July était tellement naturel pour moi, c'était comme si je la connaissais depuis l'enfance alors que pas du tout. Quand je la regardais, je m'imaginais à sa place. Cela aurait été tellement plus facile si j'avais son insouciance, sa naïveté.
Beaucoup de personne pensent qu'avoir un père agent du FBI c'est cool mais ces gens-là ne voit que le bon coté, le coté montrer par Hollywood et la télévision. Dans la réalité, les héros meurent, laissant une femme et des enfants derrière eux.
J'ai honte de le dire, mais souvent, j'imaginais ce qu'aurait été ma vie si mon père avait eu un boulot plus classique, moins fantasque, et dans ces cas là, je m'imaginais vivre une vie comme celle de July ou des autres d'ailleurs. Une vie où mon père serait encore en vie, où il me conduirait vers mon futur époux le jour de mon mariage.
Je me perdais dans mes pensées, si bien que je ne compris pas ce que me disait July tout de suite.

- Je n'ai jamais été au Texas mais je sais que je ne m'y plairais pas. C'est trop désert pour moi, les espaces sont trop grands, lui répondis-je naturellement. Mais tu sais, malgré ce qu'on peut dire, New York est une ville agréable et il n'y a pas que Manhattan, personnellement, j'aime beaucoup Ellis Island, c'est un coin tranquille.

Ellis Island avait une connotation particulière pour moi. C'était là que je retrouvais Stephen et que je passais un moment avec mon parrain, mon deuxième père, mon ami et confident.
Je pris mon verre et le bu d'une traite. July était prête à me resservir mais je l'arrêtais d'un geste de la main.

- Je vais essayer d'être soft ce soir, lui indiquais-je, si tu veux me servir, met-moi un soda light avec plein de glaçons s'il te plait.

Ces petits moments de nostalgies que je ressentais ce soir-là, faisaient que je n'avais pas envie de me mettre la tête à l'envers pour tout oublier.

July était quelqu'un que j'appréciais vraiment. J'étais sure que nous serions devenue très amies si nous habitions toutes les deux dans la même ville ou du moins, si on était amener à se revoir souvent. Malheureusement, une fois mes vacances fini et mon compte en banque vidé, pas je n'étais pas certaine de pouvoir m'offrir un autre voyage ici avant longtemps. Cela me rendait triste parce que July était quelqu'un qu'il était impossible de ne pas aimer une fois qu'on la connaissait.

Je venais de lui dire que le Texas ne m'aurait surement pas plus à cause des grands espaces. Il faut dire que je n'ai vécut que dans des villes ayant une population importante. Je lui vantais aussi les qualités de New York et surtout d'Ellis Island. Greenwich aussi était un quartier super, il ressemblait plus à un village qu'à un quartier New Yorkais et c'est ce qui faisait son charme.
Elle me répondit qu'elle s'en souviendrais le jour où elle irait à New York mais qu'elle préférais les grands espaces et que c'est pour ça qu'elle aimait Coconut. De mon point de vue, ce n'était pas les grands espaces que je voyais à Coconut, c'était le fait que malgré tout, c'était une ville assez grande. Ce que j'avais retenus surtout, c'était qu'elle émettait la possibilité d'aller à New York un jour, ce qui me fit plaisir.

- Le jour où tu viens dans la grosse pomme, appelle-moi, lui répondis-je en souriant avant de prendre une gorgée de mon soda. On te fera une petite place à la maison.

J'espérais vraiment que July vienne un jour à New York, je lui ferais découvrir le New York touristique mais aussi le New York plus intimiste. Ellis Island, Liberty Island avec sa fameuse statut de la Liberté, Broadway, Greenwich Village bien sur et pleins d'autres quartier encore.

Alors que j'entrevoyais déjà les endroits que j'allais faire visiter à July lors de son séjour à New York, elle me répondis qu'elle irait dormir à l'hôtel, qu'elle ne voulais pas nous déranger, que j'avais mes amis. Je m'étais mise à la regarder bizarrement avant d'éclater de rire.

- Ecoute-moi bien July, c'est vrai que je vis avec Brittany, Ashley, Jason et Steven et qu'avant, il y avait un autre colocataire avec nous mais la maison est bien assez grande, lui répondis-je toujours en rigolant. Je vais t'expliquer un truc, la maison comprenant deux étages et le rez de chaussée, on a beaucoup de place. Les chambres sont au premier étage ainsi que les deux salles de bain et les toilettes. En bas il y a une cuisine ouverte, un salon, une salle à manger et aussi des toilettes. On a également un petit jardin à l’arrière de la maison et le deuxième étage m'est entièrement réservé et comprends deux grandes chambres avec salle de bain privative et un bureau. Donc tu vois, il y a largement de la place pour que tu viennes à la maison. Et pour les endroits sympa à visité, ne t'en fais pas, ils seront aux rendez-vous, quitte à ce que je demande des conseils à certains.

July semblait impressionnée par la taille de la maison. Pour ma part, je ne l'étais pas, ayant toujours connu cette grande maison. En fait petite, j'adorais y aller. J'imaginais des passages secrets, je fouillais dans les affaires de ma grand-mère, je jouais à la princesse dans son grand chateau. Bref, je faisais tout ce que les petites filles faisaient, enfin à peu près.
Après, si July voulait toujours prendre une chambre dans un hotel, je pouvais toujours en chercher un qui ne soit pas trop cher et qui soit un minimum confortable. Bien sur, je connaissais des hotels pas très cher que le FBI utilisait de temps en temps mais je n'étais pas certaine que July voudrait cohabiter avec des rats et des cafards pendant son séjour.