Passer à l'improviste, c'est tout un art ! [ PV Heaven ]

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J'aime bien passer a l'improviste, passer voir ma meilleure amie quand bon me semble . Biensur je sait que ça ne la dérange pas, sinon je ne le ferais pas , allez pas croire que je suis malpoli ou un truc du genre hein! C'est juste plaisant de lui faire la surprise de ma visite de temps en temps, puis hors de question de la laisser seule . Je sais que la vie n'est pas sympa avec elle tous les jours, alors ça fait toujours du bien d'avoir des gens qui tiennent à vous pour vous soutenir . Je me suis promis de toujours être la, chaque fois qu'elle en aurait besoin , pour lui tenir la tête hors de l'eau dès qu'elle est fatiguée . Et je suis pas un lâcheur .

Je m'étais fait tout beau pour l'occasion, je suis pas du genre à sortir en jogging et en sweat même quand c'est pour aller voir des proches . C'est pas parce qu'on est derrière l'objectif nous les photographes qu'on aime pas s'habiller de façon moderne et tendance . Donc un jean foncé, un haut gris avec un col en V comme à mon habitude, un coup de peigne dans mes cheveux commençant à être un peu long, le temps d'enfiler mon manteau puis j'étais parti , direction chez Heaven, en espérant biensur qu'elle serait chez elle sinon je me sentirais un peu débile planté devant sa porte .

En passant dans la rue, je ne résistais pas à m'arrêter pour prendre un bouquet de roses à ma meilleure amie, et une peluche en forme de chat pour sa petite soeur . Encore un tout petit machin tout mignon, ça aime les peluches à cette âge la croyez moi avec tous les frangins et frangines que j'ai eu, les petits passaient leurs temps à jouer avec ça . Surtout son petit frère qui devait maintenant avoir 16 ans . Sauf que lui il les cassait en moins de deux mois a force de les mâchouiller pendant son sommeil . Pas vraiment une flèche ! Quoi qu'il en soit, une fois ses achats fait il se remit en route direction la villa de la jeune femme.

Planté devant la porte, j'avançais ma main vers la sonnette avant de me raviser, juste au cas ou la petite faisait la sieste on ne sait jamais . Je frappais alors quelques petits coups sur la porte pour la prévenir de mon arrivée et m'adossais contre le mur en attendant qu'elle vienne m'ouvrir , sans bouger d'un seul pouce alors qu'une nouvelle fois le silence autour de ce lieu m'impressionnait . C'était agréable .

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Thomas A. Lewis
& Heven L. Hamilton

Une journée venait de passer. Je venais de la remplir en faisant de la peinture sur les murs. Ma partie de la villa était complètement blanche et neutre, ce qui m’a permis de pouvoir imaginer des tas de choses à aménager et c’est ce que je faisais. A peu près toutes les pièces étaient maintenant pleines de peintures d’un ton tendre et chaleureux, ce qui me ressemblait. J’espérais pouvoir créer un cocon familial pour Rose afin qu’elle grandisse dans un espace rempli d’amour. Cette dernière venait justement de s’arrêter de pleurer après avoir pris son bain afin de s’endormir ; Depuis hier soir, elle n’arrêtait plus de pleurer et je n’avais donc pas dormi depuis trop longtemps maintenant. Résultat, j’avais eu de grosses valises sous les yeux en cadeau de maternité non-désirée.

Depuis qu’elle dormait, je prenais tranquillement un bain rempli de mousse et surtout, un verre de champagne à la main qui n’était pas fortement dosé afin de pouvoir m’occuper de Rose si elle se réveillait. La coupe de champagne n’était qu’un détail, un détail de victoire qui voulait dire que oui mes murs étaient finis. Je me sentais bien au calme et à vrai dire, j’avais vraiment besoin de l’être. Le calme était une chose qui me tenait à cœur et j’en avais besoin le plus souvent possible. La solitude également. Un bain brulant était l’une des seules choses qui me détendait, ceci me faisait beaucoup de bien. Au bout de quelques minutes, je m’endormis dans le bain tant j’étais fatiguée : Durant une bonne heure, mes paupières étaient closes ainsi que mon esprit. « Bon dieu de téléphone, tu ne peux pas t’arrêter de sonner ? » Cette sonnerie me sortit de ma torpeur afin de tout doucement reprendre conscience que Rose avait été réveillée avant moi et que ses pleurs résonnaient dans ma tête. Dans un soupire, je me relevais sans prendre le temps de finir ma coupe de champagne et sans même faire évacuer l’eau de mon bain. J’attrapais une serviette que j’entourais autour de mon corps, puis la rejoins et la pris dans mes bras. Une seconde sonnerie, je n’en revenais pas ! Ce n’était pas encore mon heure, j’en avais la plate conscience maintenant.

Je m’approchais peu à peu de la porte avec Rose dans les bras, une simple serviette autour de moi et mon corps dégoulinant d’eau mélangé à de la mousse. J’ouvrais celle-ci après avoir passé le revers de ma main libre sur mon front afin d’enlever la mousse qui y coulait puis ouvrais la porte. Je me retrouvais alors face à toi, à moitié nue. Cela ne me dérangeait pas vraiment comme c’était toi et heureusement que ce n’était personne d’autre. Sous mon visage fatigué et un peu triste, un petit sourire s’affichait sur mes lèvres alors que Rose criait dans mes oreilles comme un animal mais je n’entendais plus ses cris en te voyant. J’étais heureuse de te voir et ceci allait me faire du bien, j’en étais certaine.

- Bonsoir Thomas ! Rentre, viens, il fait froid.

Je remarquais cette tenue que tu avais enfilée. Je trouvais toujours cette class naturelle chez toi et ceci me plaisait beaucoup. Je t’ouvrais la porte afin de te faire rentrer à l’intérieur, berçant un peu Rose tout en essayant de la calmer tant j’en avais marre. J’étais un peu gênée de me retrouver ainsi, vraiment pas présentable à tes côtés.

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- Hey Heaven ! Je voulais te faire la surprise.. Je tombe au mauvais moment pas vrai?

- Content de te voir en tous les cas ! Mais tu devrais aller te sécher et t'habiller, tu vas tomber malade dans cette tenue la . Donne moi donc Rose, je vais m'en occuper pendant ce temps elle a l'air un petit peu ronchon . Et pas de discussions Mlle Hamilton ! J'ai tout mon temps de toute façon donc va te changer . Et glisse pas sur le sol, c'est trempé

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Thomas A. Lewis
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Entendre Rose pleurait m’exténuait un peu plus chaque secondes qui passaient. Je m’étais relevée de mon bain afin d’enfiler mon corps trempé dans une serviette, mes cheveux glissant dans mon dos. La chambre de Rose était plongée dans le noir, n’ayant qu’une seule petite veilleuse et surtout la lumière du couloir. Je ne voulais pas qu’elle se sente étouffée et je préférais qu’elle ait de la lumière ainsi qu’un peu de vent qui entrait dans la pièce. Je n’ouvrais jamais la lumière lorsque Rose était sortie de son sommeil et qu’elle pleurait, c’était trop dangereux pour la mettre de nouveau en colère. En la prenant dans mes bras je venais lui chanter une petite berceuse mais en écoutant la sonnerie de la porte, je me stoppais net. Je me dirigeais ensuite vers la porte d’entrée, l’ouvrant et te voyant. Mon petit sourire était beau, montrant que j’étais vraiment ravie de te voir. Tomber au mauvais moment ? Pour toi oui, mais pas pour moi. J’allais pouvoir enfin passer un peu de bon temps en ta compagnie après une journée et demi sans sommeil, je ne comprenais même pas comment Rose pouvait encore tenir éveillée après une heure et demi de sommeil..

- Au mauvais moment pour toi Thomas, Rose n’arrête plus de pleurer et je vais exploser.

Je soupirais légèrement e te faisant entrer dans la maison, fermant la porte dans ton dos. En voyant le bouquet de roses et la peluche, je ne pus m’empêcher de rougir très légèrement. Tu étais vraiment quelqu’un de génial et même si tu passais à l’improviste, tu n’arrivais jamais les mains vides.. Tu abusais un peu, j’avais même l’impression de te ruiner et ceci me mettait un peu mal à l’aise, bien que je trouvais ceci très charmant. J’étais toujours sous le charme de tes actes et de tes gestes, notamment ce baiser sur ma joue qui me faisait sourire bien plus. Je me retournais vers toi, écoutant attentivement tes paroles avec un regard des plus enfantins que joyeux. J’avais juste en face de moi un petit chef à qui j’allais obéir sans un bruit puisque c’est ce dont j’avais bien besoin. Thomas était une épaule sur laquelle je pouvais me reposer l’instant de quelques secondes, sans jamais en abuser, ceci me faisait du bien et j’avais ainsi un peu de temps pour moi.

- Merci Thomas mais.. Tu n’aurais pas dû tu sais. C’est beaucoup trop. D’accord, merci. Tiens là et bon courage pour ne pas attraper un mal de tête. Si elle s’endors, n’hésite pas à aller la coucher dans son berceau, tu seras libre de tes geste !

Je te donnais donc la petite qui hurlait de plus belle. Je me retournais ensuite en prenant les roses avec moi ainsi que la peluche puis déposait à mon tour un baiser sur ta joue afin de te remercier de tes cadeaux. Quelques secondes ensuite, je venais à disparaitre afin de me sécher en vitesse. Je commençais par mes cheveux puis mon corps, mes sous-vêtements pour ensuite enfiler un jeans ainsi qu’un tee-shirt simple. Rien ne me plaisait, ce qui me faisait traverser la maison ainsi, puis partir vers ma garde-robe. A voir comment tu étais habillé, je ne savais pas quoi mettre pour être aussi bien que ce que tu étais là..

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- Tu aurais du m'appeler Heaven! Je t'ai déjà dis que je pouvais te garder la petite si t'as envie de te reposer . Les gosses ça me connais . Elle est juste dans un age ronchon , les dents tout ça .. T'en fais pas .

- T'en fais pas je te dis , je gère ! T'occupe plus de rien, prend ton temps et tu me rejoints après . Imagine que t'es toute seule le temps de quelques minutes, ta petite sœur est entre de bonnes mains, elle va finir par se calmer quand elle verra que sa colère ne sert a rien du tout .

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Thomas A. Lewis
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- Je sais mais.. Je ne veux pas te déranger dans ta journée Thomas. Tu passes déjà beaucoup de temps avec moi et tu sais, je ne veux pas t’étouffer.

Tu passais effectivement pas mal de temps et j’avais toujours peur que tu puisses t’ennuyer, penser que tu étais bien trop présent et que tu allais peu à peu t’en aller. T’appeler pour t’occuper de ma petite sœur alors que j’étais épuisée.. Non, je ne pouvais pas. Tu n’étais pas la nounou de Rose et elle devait se calmer rapidement au lieu de me faire vivre un enfer ainsi. Je te souriais légèrement en haussant les épaules. Les cadeaux faisaient toujours plaisirs, mais je ne prévoyais jamais rien à te donner en retour puisque jamais je ne savais quand tu passais à la maison. Avec cette phrase, je déposais un second bisou en posant ma main dans ton cou puis je me retournais afin de partir dans la salle de bain. Je partais donc dans la salle de bain afin de sécher mes cheveux et de les laisser tomber sur mon dos, puis mon corps et enfilais mes sous-vêtements en dentelle noire. Je me maquillais légèrement et me parfumais de parfum de rose, mon parfum préféré, puis regagnais ma chambre en peignoir. J’allumais une petite lumière qui devait plutôt ressembler à une bougie et qui n’éclairait pas tellement fort. Je partais dans ma garde-robe afin de prendre un tee-shirt puis un jeans mais ceci ne me plaisait pas. J’enlevais mes vêtements et enfilais un marcel blanc avec un autre jean serrant. Ce n’était pas top mais j’étais avec une personne qui était très proche de moi et j’étais d’ailleurs souvent en pyjama devant toi et jamais tu ne disais quelque chose. Ceci allait aller.

Je te rejoignais alors, plutôt simple mais ceci était très suffisant pour me rendre vraiment jolie. Mon plus beau visage était mon visage naturel et mon corps n’était que beau lorsque je le découvrais et lorsque je portais des vêtements près du corps, ce que j’avais fait. Je te rejoignais tranquillement dans le salon et bien évidemment, je ne te trouvais pas. Je parcourais une partie de mon coin puis arrivais à la cuisine, là où je me mis à légèrement secouer la tête, croisant les bras sur ma poitrine puis m’adossais contre le tour de porte. Tu te chargeais même de t’occuper seul et Rose était endormie dans son lit. Tu étais un ange gardien, en quelque sortes et ceci me faisait m’adoucir plutôt que d’être un peu bizarre, comme plus tôt.

- Bravo Thomas.. Elle dort comme un ange et j’ai pu me préparer. Tu es un ange, merci.

Je m’avançais tranquillement vers toi en souriant, partant chercher des verres afin de les poser sur un plateau où je posais paquets de bonbons, chips, popcorn et beaucoup de choses à manger ainsi que des boissons, ect. Je ne savais pas ce que nous allions faire de notre soirée mais je pense qu’une soirée DVD allait tranquillement prendre vie.

- Une soirée DVD ? Tu as le choix entre la chambre ou le canapé, les deux sont confortables ! Je l’ai déjà testé et ce sont de vrais nids douillets !

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- Pourquoi tu penses ça hm? Tu ne me déranges pas le moins du monde , je suis rarement plus heureux que quand je suis ici . C'est plutôt moi qui ai l'impression de t'étouffer à force de passer a l'improviste pour veiller sur toi . Dis moi si je te gêne hein, je me vexerai pas !

- Je te l'avais dis, je m'en sors super bien . Je t'apprendrais la technique , elle est pas si terrible ta soeur .

- Allons dans ta chambre, on sera plus à l'aise la bas, tu as besoin de te détendre . Alors let's go, je m'occupe de porter tout ça ça a l'air assez lourd .

- Allez, vient vite poulette! Aujourd'hui c'est repos pour toi , et uniquement repos ! T'as l'air crevée . T'auras même un massage du dos si t'es gentille! Je suis de très bonne humeur aujourd'hui, et je serais aux petits soins .

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Thomas A. Lewis
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Je trouvais chacune de tes paroles vraiment belles, elles me faisaient même beaucoup de bien. Tu étais vraiment le seul qui passait sous une carapace qui n’était destinée à personne d’autre sauf à toi.

- Jamais tu ne pourras me déranger Thomas. C’est même bien mieux quand tu es là, crois-moi..

Mes prunelles brillantes montraient ma sincérité dans ses paroles que j’avais eu du mal à sortir. Il m’arrivait de ne pas savoir exprimer ce que je sentais ou ressentais auprès d’une personne tant il était difficile pour moi de me reconstruire tout doucement. Je partais ensuite me changer et me préparer pour toi afin d’essayer d’être présentable mais.. Qu’importe, tu m’avais déjà vue en sortant de mon lit, pas encore réveillée et grognon. Que pouvait-il arriver de pire pour une femme que de savoir que celui qu’on apprécie vraiment a pu vous vous au réveil et vous a certainement prit pour une horrible chose décoiffée et toute moche ? Mais tu n’avais pas fui. Tu étais là et toujours là. A cette époque, tu étais encore avec la fille avec qui tu étais fiancée. Votre histoire c’était brutalement rompue, bien que je n’ai jamais vraiment réussit à te faire sortir les vers du nez afin de savoir ce qu’il c’était passé. Pourtant, tu n’étais pas tellement triste dans mes souvenirs. Tu ne disais rien lorsque je te berçais contre moi, caressant tes cheveux silencieusement et sans un bruit. Oui, je savais quand il fallait me taire et là, c’était un moment de geste et non de paroles. Je dois dire que je ferais tout pour toi, que j’étais là pour toi si jamais tu avais quoi que ce soit à me demander et peu importe la raison. Tu étais là pour moi et il en était de même de moi pour toi. Les deux âmes solitaires qui s’entendent bien.. SI ce n’est pas merveilleux ! En revenant, je préparais ce plateau qui me donnait déjà envie d’y gouter. D’ailleurs, je mangeais déjà un cookies qui était passé sous mon nez. EN parlant de ma sœur..

- Je n’arrive plus à la calmer depuis que nous avons quitté Los Angeles. Cela fait deux jours que je n’ai pas fermé l’œil. Oh si ! Attends ! Une heure de sommeil et dans mon bain tant j’étais enfin au calme et qu’elle dormait. Le téléphone a sonné et pouf ! Rose est de retour. J’aime ma sœur, mais oui, j’ai besoin d’entendre le calme et non ses pleurs. Elle va me détruire.

La possibilité de nous retrouver dans ma chambre était forte. A vrai dire, je savais que tu étais aussi flemmard que moi et être allongé ne nous faisait pas de tort, juste du bien. J’en étais très heureuse même. Je te laissais prendre le plateau en te souriant. Un gentleman ? Parfait gentleman vous voulez dire ? Je ne pouvais pas tomber sur un homme aussi attentionné que Thomas. En peu de temps, nous arrivions dans ma chambre. Cette pièce était dans les tons beiges et chocolats afin d’avoir mon doux et tendre cocon, dans lequel je me sentirais vraiment bien. J’allumais une lumières plus faible que celle du plafond que j’éteignais rapidement tant elle me brulait les yeux. A ta demande, je venais prendre place sur le lit, m’allongeant ensuite en laissant échapper une longue respiration.

- Un massage ? Dieu que je ne refuserais pour rien au monde ! Je vais être sur un petit nuage maintenant.. J‘adore, merci.

Je te souriais, venant prendre des chips tandis que je te donnais la télécommande.

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- Ah oui vraiment ? C'est rassurant alors . Parce que si je fais tout ça c'est pour toi, pas pour t'embêter.. pour ça que je m'inquiétais !

- Alors maintenant super Thomas va t'aider ! Tu sais ce qu'on va faire? Tu n'as qu'a venir passer quelques jours à la maison ! On embarquera le lit pliant de la petite et je pose quelques jours de congés comme ça je m'en occupe et toi tu peut dormir, faire les magasins, tout ça ! En plus en même temps ça m'évite d'avoir à supporter ma famille donc considère ça comme un service des deux côtés ! Ca serait une joie pour moi de te donner un coup de main . Puis.. Je te laisse pas le choix, voila , comme ça tu peut pas dire non.

- Mais pas de quoi princesse, hésite pas si tu veut quoi que ce soit , je dirais non à rien c'est promis !

- Ça te va ou je zappe encore?

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- Jamais tu ne pourras m’embêter Thomas. Je suis très heureuse même de te voir ici.

Je ne disais pas ceci pour te faire plaisir mais simplement parce que c’était la réalité. Chaque moment passé à tes côtés était un merveilleux moment pour lequel nous étions tous les deux des petits anges alors qu’ailleurs, nous étions complétements différents. Oui, nous étions tous les deux ouverts l’un à l’autre et nous n’avions pas de limites. Je me retrouvais souvent dans tes bras afin de me reposer, mon front contre ton cou et mon souffle glissant contre celui-ci. Toi tu me déposais souvent des baisers sur le visage et me caressais les cheveux, me serrais contre toi. Nous étions bien gagas l’un de l’autre. Nous étions plus que des meilleurs amis.

En arrivant sur le lit, je te laissais enlever cette miette de cookie au coin de ma bouche. J’aimais vraiment bien manger et je ne savais pourtant pas manger proprement. Bien que j’étais une toute jeune femme, je gardais ma façon de manger comme une enfant. Je pouvais parfois me promener avec de la sauce tomate autour des lèvres tant je ne faisais pas attention. De plus.. J’étais très gourmande..

Tu vins alors à me proposer de venir passer quelques jours chez toi avec Rose. Je ne pouvais pas faire ceci bien évidemment, j’allais gâcher ton quotidien à cause de Rose qui ne cessait de brailler. Je n’allais pas venir chez toi, squatter ta maison et prendre de ton temps libre afin de t’occuper de deux femmes.. Et évidemment, tu ne me laissais pas le choix, bien que je n’allais pas bouger.

- Nan nan Thomas. Tu passes déjà beaucoup de temps avec Rose, elle va briser tes vites tant elle crie. Tu n’es pas là pour ça voyons. Tu es là pour être avec moi. Donc désoler mais.. Je vais te dire non.

Je me mis à légèrement rire puis à venir à tes côtés, posant ma tête sur ton épaule afin de regarder ce que tu faisais avec la télécommande. A la télé, il n’y avait rien de spécial sauf une comédie. Ouai.. Fin je n’étais pas très film à l’eau de rose alors ceci me convenait. J’hochais légèrement la tête afin de confirmer que ceci me convenait. Je reprenais alors un cookie dans la main, commençant à le manger puis à parler.

- Du moment que ce n’est pas un truc du genre « C’est trop compliqué, je ne peux pas te dire pourquoi j’aime 50 gars ». Pathétique..

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- Hm.. Il va falloir que tu me le répètes plusieurs fois pour que ça rentre dans ma petite tête, mais c'est gentil .

- Si tu dis non je débarque chez toi avec des fringues et c'est ton appart que je squatte! Je te l'ai dis, je ne te laisse pas le choix ! Ca ne me dérange pas le moins du monde . Tu l'as bien vu avant, je l'ai calmé en un rien de temps . Je veut être la pour vous deux .Ne refuse pas mon aide Heaven..

- Absolument ! Sur ce point la on est d'accord au moins . Ca va, t'as pas froid au moins ? Tu me le dis sinon hm . Mes bras sont la pour ça de toute façon .

- Si tu savais à quel point tu comptes pour moi ..

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- Je te le répèterais autant que tu veux..

Il était vrai que je dirais autant de fois ceci pour te le rentrer dans la tête. Passer des heures à tes côtés et dans tes bras étaient la seule méthode de me donner un peu de bonheur, c’était très simple et tu l’avais fait tant de fois que maintenant, j’atterrissais très souvent dans tes bras, la tête sur ton torse. Je ressentais quelque chose pour toi mais je ne savais même plus ce que c’était ce genre de sentiments. Depuis ce qu’il c’était passé il y a quelques mois, je me refusais de tomber amoureuse puisque je savais que j’allais être déçue. De plus, je ne savais même pas si tu ressentais autre chose que de l’amitié forte pour moi donc..

Tu étais comme moi : Dès que tu avais une idée en tête, elle n’était pas ailleurs. Tu comptais t’installer ici et surtout, tu allais m’aider. Un ange au beau milieu d’une vie pathétique et sans sens.. Comment réagir face à ceci ? Passer un peu de ma semaine avec toi ne me ferait pas de tort, c’était bien vrai et pour rien au monde je ne pouvais te refuser l’accès de chez moi.

- Oui mais.. Ça m’embête de prendre autant de ton temps. Viens ici alors, comme Rose doit s’habituer à la villa, si nous allons chez toi, elle s’habituera à chez toi mais pas ici.

Je te souriais un peu plus, posant ma tête sur le lit et étant tournée de ton côté je te regardais sans un bruit. Je sentais ensuite tes bras entourer mon tout petit corps tout fin, ce qui me faisait fermer les yeux afin de profiter pleinement. Mes mains venaient se poser tranquillement sur ton torse alors que ma tête se glissait dans ton cou. D’un air discret, j’humais ton odeur en silence. Dieu que c’était si bien et si bon.. Une légère accélération de mon cœur pouvait se sentir et surtout que tu avais tes bras autour de mon corps. J’étais au chaud et entre de bonnes mains, comment ne pouvais-je pas être aux anges maintenant ? Tout était parfait.

- J’ai un peu froid, oui mais.. Ça va aller, ne t’en fais pas.

En te voyant te redresser, je me demandais ce que tu faisais et j’avais peur que tu t’en ailles déjà. Je retenais ta main afin de la garder contre la mienne puis lorsque tu te mis à glisser ta tête contre la mienne, mes prunelles noires brillantes se glissaient dans les tiennes. Ma main de libre venait se glisser dans ton cou silencieusement, tandis que mes ongles caressaient ta peau délicatement. Suite à tes paroles, j’écarquillais très légèrement les yeux afin de mieux te voir et surtout de savoir si ce que tu venais de dire était bien vrai.

- Vraiment ?

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- Genial ça!! Je ne pourrais bientot plus m'en passer

- Ok chef, et pas de mais serieusement ! Tu ne prends pas de mon temps, j'ai besoin de vacances de toute façon et si ça peut te donner un coup de main par la même occasion c'est top.

- Oh .. Va en dessous des draps , tu auras plus chaud! Je dirais bien que j'y vais avec toi mais je veut pas que tu crois que je vais te sauter dessus, truc du genre donc je respecte . Je suis bien la . Allez, va vite te réchauffer princesse .

- Oui, vraiment . Je me rendrais malade de chagrin si je te perdais..Tu m'es devenue indispensable . Peut être que ça te parait stupide.. Mais.. C'est sincère !

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Ton aide m’était vraiment bénéfique, je te trouvais comme un ange qui viendrait à mon secours. J’avais un peu de mal en ce moment avec Rose, certains cours que je prenais et mes photos que je vendais afin de payer le loyer. Tout ceci avec un bébé à charge.. Je ne pouvais pas dire que je te trouvais inutile, loin de là, tu étais toujours là pour mettre la main à la pâte et toujours pour Rose. Tu étais comme une sorte de « Papa » et moi une sorte de « Maman », bien que je n’aime pas ses deux termes.. De plus, je ne pouvais pas rêver mieux qu’un homme pour mettre Rose au calme tant je démarrais au quart de tour avec elle maintenant. Avant, j’étais la sœur parfaite avec qui Rose jouait et s’amusait lorsqu’elle ne dormait pas. Là, je n’en pouvais plus et j’étais morte de fatigue. J’espérais même ne pas trop m’endormir devant toi. Bon, au pire, tu t’endors aussi et puis c’est tout. Nous avions déjà passés une ou deux nuits dans les bras l’un de l’autre et ceci ne m’avait pas dérangé, au contraire. Je me sentais moi seule à ce moment-là et quelqu’un veillerait sur moi sans aucun doute.

A entendre tes paroles, je me mis à rire. Des vacances ici ? Non, mais, tu as rêvé là ! Rose pleurait jour et nuit et je ne serais pas étonnée de te voir repartir chez toi en pleine nuit tant ceci t’agaçait et ne te laissait pas profiter de tes vacances. Cette pensée me fit sourire, si bien que ma main sur ton torse dérivait discrètement sur ton torse, je ne m’en rendais pas vraiment compte. A en voir tes yeux pétillants et ta tête de gamin, tu en étais tout heureux. Cela n’allait pas durer, c’était certain.

- Combien on pari que tu ne sauras pas rester une semaine tant Rose va t’énerver ? Et moi qui ne feras que de t’embêter.

Je me mis à légèrement rire, me blottissant alors contre toi. Je fermais les yeux au passage de ta main dans mes cheveux, ceci me faisant beaucoup de bien. Je ne m’occupais plus tellement de moi et quelqu’un venant s’occuper de moi, qui m’épaule et sur qui je peux me reposer de temps à autre.. Je ne pouvais pas demander mieux. Tu étais l’homme parfait, l’homme qui accompagne, qui aide, qui se propose et puis.. Je devais avouer que lorsque j’étais assise et que tu allais chercher quelque chose, je ne pouvais m’empêcher de descendre mon regard sous tout ce beau corps. Je ne m’en rendais pas compte, puisque ce sentiment me faisait mal, mais j’étais tout bonnement amoureuse.. Après que tu eus terminé ta phrase, je me mis à légèrement rire.

- C’n’est pas comme si tu étais un étranger Thom. Mets-toi à l’aise et viens. Et puis, on a déjà dormi ensemble.

Je tirais légèrement les couvertures afin de te faire signe de venir avec moi tandis que je partais enlever mes escarpins afin de me sentir mieux puis mon petit gilet. J’étais alors en marcel et en jeans, venant me glisser dans les draps de lin blanc. J’attendais que tu viennes avec moi pour aussitôt revenir contre toi. Je me sentais mieux sous ses couvertures bien chaudes, ma tête se reposant tout près de la tienne. Je me demandais ce que tu avais pour me dire autant de belles choses et pour me faire autant plaisir ce soir. D’une voix douce et apaisée de toutes tes caresses sur ma peau, de ta douceur et de ta voix, je me remis à parler tandis que mes prunelles étaient plongées dans les tiennes.

- Je trouve cela vraiment beau.. Mais tu sais, tu ne pourras pas me perdre. Jamais. J’en serais aussi malade que toi.

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- Ok on parie ce que tu veut ma chère ! Tout ira bien avec Rose, et tu sais bien que tu ne m'embêtes jamais .

- Hm.. Bon d'accord, t'as gagné ! Mais fallais me le dire, tu sais que je fais rien sans que tu sois OK, j'ai pas envie que tu te fasses des idées et tout ça.. J'arrive .

- Tant mieux alors, je suis rassuré ! On est tellement bien la ! J'aime chaque moment qu'on passe ensembles. C'est tellement agréable.. Je me détend pour toute la semaine .

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- Tu ne supporteras ni Rose ni moi. Tu vas repartir traumatisé de la villa.

Je me mis à rire, mes prunelles brillantes sur les tiennes. Ses caresses dans mes cheveux me faisaient frissonner. Je me trouvais vraiment bien là, avec toi, partageant un moment de douceur exceptionnel. Nous n’en avions jamais en dehors de quand nous nous en donnions l’un à l’autre et je pouvais dire que ça me manquait vraiment. Ne plus sentir un corps chaud et brulant contre le mien, un regard vous dévorant entièrement.. La douceur et l’envie me manquait. Mais avec toi, j’arrivais à en avoir tout de même. J’aimais sentir des doigts qui parcouraient mes cheveux, je fermais les yeux afin d’en profiter un maximum avant d’avoir un retour à la réalité.

- Pas besoin que je sois ok Thom’, tu as le droit à tout toi. Tu es mon meilleur ami, pourquoi je te refuserais certaines choses ?

Je te regardais après m’être remise contre toi sous les couvertures, la chaleur se glissant dans les draps, puis de notre chaleur à nous c’est-à-dire la chaleur humaine. Sous tes caresses, je me laissais fondre tout doucement et comme à chaque fois. Tes caresses étaient si douces et si agréable que si tu t’approchais un peu trop de moi, ce n’était jamais assez. Je devenais plus calme avec toi et je changeais complètement de la droguée d’Heaven. Devant toi, jamais je ne me saouler ou même me droguais, je trouvais que tu ne devais pas me voir dans un sal état dans lequel je ne comprenais plus rien. Nous en venons ensuite à parler des moments que nous passions ensemble, ils étaient tous parfait puisque tu savais toujours me détendre et me mettre à l’aise avec toi. C’est ce que j’aimais chez toi. Tu étais le seul qui pouvait me faire redonner le sourire et me changer la tête. Malgré que j’aie l’impression de t’aimer, je me taisais. C’était mieux pour ne pas gâcher notre relation.

Je sentais ensuite ton visage se glisser dans mon cou, ce qui me fit sourire puis prendre le relais de douceur.

- J’aime aussi m’occuper de toi, te donner beaucoup d’amour et de douceur.

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Passer à l'improviste, c'est tout un art ! [ PV Heaven ]

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