London F. TeagueAdmin ♌
Coconut Island ☆ My friendship: ☆ Topic ?: Oui, Mpotter moi ! |
| Sujet: C'est quand tout va bien qu'on recommence à souffrir (Julian) Jeu 19 Jan - 16:47 | |
| La chaleur était revenue pour le plus grand bonheur de tout le monde. Bon nombre de personnes aidaient à la remise en état de l'île. Moi-même, j'aidais Lauren à remettre en état l'hôtel quand mon emploi du temps et mon humeur me le permettaient. Le commissariat n'avait pas été très touché par la tempête de neige, ce qui était une bonne chose. Au moins, je pouvais me concentrer sur autre chose, l'affaire de Casey Anderson par exemple. Sur ce dossier, je stagnais complètement et on ne pouvait pas dire que je pouvais compter sur la pleine collaboration des flics d'ici. Mon patron, enfin ex-patron, avait rappelé au commissaire de l'île que c'était lui qui avait demander l'intervention du FBI et que de ce fait, il ne pouvait pas me mettre sur la touche. D'ailleurs, en parlant de mon patron, mon téléphone venait de sonner et justement c'était lui qui était au bout du fil. Il tenait à me prévenir que l'ouverture de l'antenne du FBI ici, à Coconut Island avait été approuvé et qu'un autre agent du FBI arriverait aujourd'hui. Voulant avancer dans mon enquête, j'avais demandé à une patrouille d'aller chercher l'agent à l'aéroport. Oui bon d'accord, l'enquête n'était qu'un prétexte. La vérité, c'est que je ne voulais plus retourner à l'aéroport de l'île de sitôt. Pourquoi ? Tout simplement à cause de la nuit blanche que j'avais passé là-bas pendant la tempête.
Trois heures plus tard, j'avais le nez dans le dossier quand quelqu'un frappa à la porte de mon bureau. Après avoir crier à la personne d'entrer, je relevais la tête pour saluer la personne quand mon coeur s'arrêta de battre. Julian. Julian Strokes, l'homme que j'avais laissé me découvrir entièrement, celui à qui j'avais donné mon coeur se trouvait devant moi. Il était encore plus beau que dans mes souvenirs mais la douleur de le revoir se fit encore plus intense qu'au moment de la rupture. Mon premier réflexe après avoir recouvré mes esprits fut de lui balancer tout ce qui me tombait sous la main. De ce fait, mon stylo, le téléphone fixe et même mon portable volèrent à travers la pièce en direction de celui qui m'avait brisé le coeur.
- Qu'est-ce que tu fous là ? lui hurlais-je dessus. Ne me dit pas que c'est toi que j'attendais parce que si c'est ça, pas la peine de défaire tes valises, enfin, si ce sont bien les tiennes, tu prends le prochain vol pour le continent.
Cherchant à tâton quelque chose d'autre à lui balancer à la figure tout en le fusillant du regard. J'avais encore en mémoire toute ma peine qu'avait causé la rupture et à dire vrai, je commençais tout juste à me remettre que voilà que la cause de mes souffrances était là, devant moi.
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